Lors de la bataille de Toulouse du 10 avril 1814, l’armée anglaise de Wellington a bien stationné par chez nous le 8 avril, comme en témoigne le registre de l’état civil qui a enregistré la naissance de Marie-Anne Barlow, fille d’un caporal irlandais de la 4ème division anglaise...
Après la Révolution, au château se sont installés des marchands toulousains, les « Lignières ». Bernard Lignières fut maire de Bruguières de 1808 à 1818.
Un autre noble, de Caumels, lui aussi officier, ayant émigré, verra le petit château du castelet, donnant sur la place (actuel local du Crédit Agricole), et ses terres, vendus à Jean-Guillaume Girou, un homme de loi.
Parmi les grands propriétaires, un autre noble, Germain-François de Cucsac, ancien trésorier général de France, a traversé la Révolution sans dommage, contrairement à d’autres de sa famille qui, comme Bernard-François, massacré au couvent des Carmes à Paris en septembre 1792, ou de Germain-Marie de Cucsac qui faisait partie des 6 conseillers du parlement de Toulouse guillotinés à Paris le 20 avril 1794.